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27 décembre 2009 7 27 /12 /décembre /2009 20:10

Source : http://redpsy.com/infopsy/dependance2.html (j'ai enlevé des passages pour réduire le texte)

Symptomes
Peu de contact avec ce qu'elle resent

Cette personne est généralement "mal dans sa peau". Le plus souvent, elle ne ressent à peu près que l'angoisse ou l'anxiété. Et elle agit à partir de cette angoisse: demandes pressantes à l'autre, gestes généreux à son égard, contrôle pour obtenir ce qu'elle désire et calmer par là son angoisse.

Le plus souvent, elle cherche avant tout à se débarrasser de son angoisse. Il est rare qu'elle tente de trouver ce que cache cette angoisse L'angoisse et l'anxiété" ). Si elle le faisait, elle découvrirait diverses préoccupations, divers sentiments. De la même façon, elle s'abandonne rarement à ressentir complètement ses émotions (Voir "La vie d'une émotion"). Si elle le faisait, elle comprendrait mieux ce qui se passe en elle et serait davantage en mesure d'identifier ses besoins (et non seulement ce qu'elle veut de l'autre). Une fois ses besoins plus clairs, elle saurait aussi ce qu'elle doit exprimer (plutôt que de mettre toute son énergie à faire exprimer l'autre).

Cette personne évite ainsi le contact avec son expérience parce qu'elle "est mal" avec elle-même. Non seulement a-t-elle peur du contact avec elle, mais en même temps, elle ne s'accorde pas assez d'importance pour vouloir s'arrêter sur ce qu'elle ressent. Elle cherche donc avant tout à s'éviter. Mais plus elle s'évite de cette façon, plus elle devient inconfortable et angoissée.

En plus, elle est profondément convaincue que ce sont la considération de l'autre, son amour et son respect, qui apaiseront son angoisse et la rendront confortable. Paradoxalement, en attendant ainsi de recevoir de l'autre des marques de considération sans oser déclarer ouvertement qu'elle les recherche, elle perpétue sa faible estime d'elle-même. Elle manifeste peu de respect et de considération pour ce qu'elle vit en le reniant aussi facilement.

Dans ce contexte, on ne peut s'étonner qu'il soit presque impossible pour cette personne d'identifier ses besoins. On n'est pas surpris, non plus, qu'il lui soit très difficile de les exprimer directement.

Une expression camouflée

Tout comme elle refuse ce qu'elle ressent et le traite comme peu important, cette personne a les mêmes objections à l'égard de son ressenti. Elle ne se considère pas assez importante pour communiquer ce qu'elle vit vraiment. Elle ne parvient pas à faire, à celui dont elle veut l'amour, une expression claire et authentique comme: « Je souhaite de tout mon être que tu m'aimes! J'ai l'impression que ton amour serait la preuve que j'ai de la valeur. Je t'assure que parfois j'ai l'impression de n'être pas plus importante qu'un verre de terre sur cette planète. Un seul regard de toi... un seul regard de toi où je lis un peu d'appréciation et je me sens pousser des ailes. »

Elle choisit plutôt de tourner son attention sur lui et de gagner son amour en faisant ce qu'elle pense qu'il veut. Elle espère que ses efforts, son abnégation ou sa soumission lui amèneront l'affection, l'appréciation et la valorisation. Elle garde caché ce qu'elle vit réellement, y compris, bien sûr, ses réactions "négatives".

Si on sait comment se développe l'estime de soi (Voir "Fidèle à moi-même") on comprend qu'il n'y a aucune chance que cette stratégie donne les résultats visés. Non seulement en s'aliénant ainsi elle n'obtiendra jamais l'estime et l'affection de l'autre, mais encore elle n'en aura pas pour elle-même.

Ça semble paradoxal, mais ce n'est pas moins vrai pour autant: la personne qui agit de cette façon ne se compromet pas émotivement. Exposer ses besoins et ce qu'elle ressent l'apeure trop. Elle est parfois même terrorisée à l'idée du refus, du jugement ou du rejet de la part de l'être important. Le refus implicite qu'elle subit continuellement lui apparaît plus vivable que le refus clair et explicite. Il lui permet de garder l'espoir et de persister dans son effort.

Ce refus d'implication émotif entretien le cercle vicieux et explique la détérioration de la condition de la personne ainsi que de sa relation avec l'autre. Chaque fois qu'elle se défile devant le risque de se porter et de s'assumer, son estime d'elle-même diminue. Mais comme elle n'est à peu près pas satisfaite malgré une grande dépense d'énergie, elle est de plus en plus en état de carence.

De son côté, l'autre finit par ne plus pouvoir supporter son harcèlement, cette demande indirecte qu'elle répète par insécurité plus que par amour. Pour lui également, cette relation sans contact émotif réel ne peut être nourrissante.

 

En conclusion

Ce qu'on appelle la "dépendance affective" est donc une forme déficiente de recherche du droit de vivre (Voir "Transfert et droit de vivre" ) . La personne reporte sur ceux qui font partie de sa vie actuelle le pouvoir de confirmer sa valeur comme personne. Comme tout individu inconscient de son transfert ou incapable de le résoudre, elle répète compulsivement des tentatives qui la mènent dans des impasses.

Pour plusieurs raisons, les besoins de cette personne sont aigus. Ce n'est pas pathologique d'avoir des besoins énormes et aigus. Ce n'est pas non plus parce que ces besoins sont criants et présents depuis longtemps (depuis l'enfance) qu'il est impossible d'y répondre. Je travaille tous les jours avec des clients qui trouvent le moyen de répondre pour la première fois à ce genre de besoins. Ils apprennent en même temps à se nourrir réellement dans leurs relations interpersonnelles.

Apprendre à m'aimer (Sortir de la dépendance affective)

Les phases du changement

  • La première tâche à réaliser pour sortir de ce modèle d'interaction consiste à devenir important à mes propres yeux.
  • En deuxième lieu, je devrai travailler à assumer mon besoin d'être aimé.
  • Troisièmement, ma démarche de changement sera plus efficace si je suis sensible à la dimension transférentielle de mes réactions et si je cherche activement à résoudre mes transferts. En effet, tous ceux qui cherchent activement à être aimés tout en dissimulant cet enjeu lorsqu'il est présent, vivent cela dans le cadre de relations "tranférentielles". (Voir " L'Auto-développement: psychothérapie dans la vie quotidienne", chapitre V: "La résolution du transfert") La conquête du droit à l'existence est grandement accélérée si on apprend à se servir efficacement de nos relations transférentielles pour évoluer.
  • Quatrièmement, ma conquête du droit à l'existence réussira si je consens à me mobiliser et à prendre des risques d'exprimer ce que je vis d'important. Ce travail d'expression permet d'assumer ses besoins; il existe des façons de s'exprimer qui sont plus efficaces pour y parvenir. Dans " L'expression qui épanouit", Gaëtane La Plante explique les qualités de l'expression qui permettent de communiquer notre expérience complètement et en contact.

Parvenir à m'aimer

ce titre me déplaît car il n'est pas juste de dire qu'on apprend à s'aimer. S'aimer veut dire qu'on a de l'estime pour soi et qu'on se veut du bien. L'estime de soi, comme celle qu'on porte aux autres, repose sur une évaluation. Je m'estime dans la mesure où, de façon générale, j'agis d'une manière estimable à mes yeux. Cela veut dire être à la hauteur de mes standards.

Il est donc plus juste de dire qu'on arrive à s'aimer en gagnant sa propre estime. L'estime de soi porte à se vouloir du bien. Il en est de même pour les personnes qu'on estime: on adopte naturellement une attitude bienveillante à leur égard .

       Accorder de l'attention à ce que je ressens     

Il n'est pas nécessaire de m'aimer pour porter attention à ce que je ressens, il s'agit de le décider et de me discipliner à le faire. Pour le décider, toutefois, puisque je pressens que ce ne sera pas toujours la fête, il me faut de bonnes raisons. Voici les plus importantes.
Pour me découvrir
En tant que "dépendant affectif" j'ai tendance à mettre beaucoup d'énergie à me faire accepter par l'autre. Mais j'atteins rarement un niveau de satisfaction élevé à cet égard. Lorsque j'y arrive, la satisfaction est toujours très éphémère.

Porter attention à ce que je ressens me permettra de me découvrir au lieu de me fuir. Il est vrai que je sais beaucoup de choses de moi et sur mon passé, mais il s'agit maintenant de me découvrir "de l'intérieur", dans l'ici et maintenant. Savoir autre chose que ce que je fais: savoir ce que je ressens, m'apercevoir que mon ressenti immédiat se modifie. Mais c'est aussi saisir les nuances de mon expérience émotive, identifier mes besoins, constater les liens entre mes fantaisies, mes désirs et mes besoins.
Pour m'apprivoiser à moi-même
Ma vie a été souvent souffrante. La plupart du temps, le contact avec moi me ramène à mes manques, mes échecs et ravive cette souffrance. C'est pour cela, entre autres, que je me fuis.

Mais c'est une erreur de me fuir, d'ignorer ou de combattre ma souffrance. Pour en sortir il faut au contraire que je l'apprivoise. Elle me donnera le courage de nouveaux gestes qui me permettront de régler les problèmes dans lesquels je m'enlise.

Mais il ne s'agit pas seulement de porter attention à ce que je ressens, il faut aussi que je consente à mon expérience intérieure. C'est une autre bataille que j'aurai à livrer contre mes propres résistances.

       Consentir à ce que je ressens
 

Je peux difficilement m'autoriser à être qui je suis. Je ne m'aime pas assez pour cela. (Encore le cercle vicieux!) Il m'est souvent impossible de trouver légitimes mes sentiments et mes besoins.

Je dois préciser ici qu'il peut être extrêmement difficile de travailler à consentir à mon expérience intérieure sans le support d'une psychothérapie. Pourquoi?

Il est possible que je n'aie jamais reçu de mes parents l'attention bienveillante qui permet à l'enfant de sentir qu'il a une certaine importance comme personne. Il est possible même que j'aie vécu l'inverse: me sentir constamment de trop, avoir l'impression de n'être pas aimable, être ignoré ou même détesté.

J'ai maintenant tendance à me faire ce que mon entourage avait l'habitude de faire avec moi: dévaloriser ce que je vis, banaliser mon expérience, rejeter mes émotions. Je me blâme de ce que je vis, je me gronde de mes réactions, je considère ce que je vis comme impertinent et encombrant. Je continue de vivre une impuissance à être comme celle de " l'homme sans voix".

       Aller au-delà de l'anxiété

Je suis souvent assailli par l'anxiété. Je cherche à m'en débarrasser parce que c'est désagréable et ça me semble inutile. Or, l'anxiété est l'expérience typique que l'on vit quand on fuit le contact avec soi. (Voir " Anxiété et angoisse; les Vigiles de l'équilibre mental")

Plus je deviendrai capable de m'arrêter à ce que je vis et d'y consentir, plus je serai à même de m'occuper de mes préoccupations importantes. Petit à petit, l'anxiété disparaîtra de mon existence pour faire place à des préoccupations plus claires et plus utilisables.

        Ressentir à fond

Enfin, pour aller au bout du chemin qui permet d'apprendre à accorder de l'importance à ce que je vis, il ne suffit pas de constater et de reconnaître mon expérience intérieure; il faut aussi ressentir complètement mes émotions. Effleurer l'émotion et la mettre de côté pour passer à autre chose ou pour passer à l'action ne donne pas de bons résultats. Car cela ne permet pas à l'émotion de m'instruire de ce qui se passe vraiment. Il est alors difficile d'avoir un accès clair à mes besoins.

Pour être vraiment en contact avec soi, il ne suffit pas d'avoir accès à ses émotions. Il faut en plus s'immerger dans l'émotion ainsi émergée. Le processus émotionnel dont il est question ici est décrit dans " La vie d'une émotion".

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 20:28

Source : http://styledevie.ca.msn.com/vie-pratique/vie-personnelle/galeriedephotos.aspx?cp-documentid=22390809&page=1&wa=wsignin1.0

1. Parce que vous êtes débordée    

Parce que vous acceptez tout et ne refusez jamais rien, vous finissez par en avoir plein les bras (et l'agenda!)! Et, conséquemment, vous risquez de vous tromper, de faire des erreurs ou même de vous brûler. La fatigue et le surmenage vous guettent. Soyez prudente, cessez d'être gentille!

2. Parce que vous paraissez naïve

Vous pensez que tout le monde louange votre gentillesse, votre grand cœur et votre bonté? Sachez que vous devez dégager l'image d'une personne qui manque outrageusement de confiance en soi pour dire oui ainsi à toutes les demandes. Vous paraissez naïve et peu sûre de vous. Est-ce vraiment l'image que vous voulez dégager?

3. Parce que vous n'avez plus de temps pour vous

Quand avez-vous fait une activité qui ne vous était pas imposée? Quand avez-vous choisi par vous-même le resto où vous désiriez souper (sans dire oui à la première suggestion de votre amoureux)? Quand avez-vous eu pour la dernière fois du temps libre pour faire ce qui vous plaisait à vous? Vous êtes en train de vous oublier. Réservez-vous une plage horaire rien que pour vous faire plaisir. Interdiction d'être gentille pour les autres : pensez à vous!

4. Parce que vous êtes capable de dire « NON »

Dire « non », c'est se dire « oui » à soi-même! Alors, affirmez-vous! Si vous n'avez aucune envie de plier à une demande d'un proche, dites-le tout simplement. Non seulement, vous avez le droit de dire non, mais vous n'avez pas à vous sentir obligée de vous justifier! Et si vous le faites, demandez-vous pour qui vous vous justifiez... l'autre ou vous-même?

5. Parce que vous n'aimez pas tout

Vous avez droit de ne pas tout aimer. Se vanter d'aimer toujours les mêmes choses que les autres fait de vous une personne fade, sans personnalité et sans opinion. Faites une liste des 20 choses que vous aimez et des 20 choses que vous détestez. N'acceptez plus de faire ces derniers trucs que pour faire plaisir...

6. Parce que vous vous faites avoir

En prenant en mains trois dossiers importants (en plus des vôtres!) et en acceptant de siéger sur divers comités, vous voyez bien que vous accomplissez plus de tâches que vos collègues (vous êtes gentille, pas aveugle!) mais vous ne récoltez pas plus d'éloges de la part votre patron. Accepter d'aider un collègue pour le bienfait de l'équipe n'est pas toujours avantageux pour vous surtout si vous ne spécifiez jamais que c'est vous qui avez abattu le plus gros du boulot. Attention! Être gentille, c'est aussi se faire avoir...

7. Parce que vous voulez plaire à qui au juste?

Pour quelles raisons profondes faites-vous toutes ses gentillesses? Pour combler le besoin d'être une Mère Téresa au grand coeur ou parce que vous voulez que les autres admirent votre dévotion? Faites les choses d'abord pour vous-même et pour être fière de vous, le reste suivra!

8. Parce que vous ne vous reconnaissez plus

En multipliant les gentillesses pour tous ceux qui gravitent autour de vous, vous constatez que vous les connaissez bien. Mais la personne que vous connaissez le moins... c'est vous! Étrange et surtout contradictoire. Et si vous commenciez par être gentille avec vous-même, une fois par jour. Ce serait un bon départ!

9. Parce que vous devez jouer la bonne carte

Pas de triche! Jouez la carte du vrai! Et ne soyez pas gênée de dire que vous ne pouvez pas ou ne voulez pas obtempérer à une autre demande. Soyez franche. Ou si vous hésitez trop, ne répondez pas tout de suite au quémandeur de votre bonté. Ainsi, vous pourrez réfléchir à votre réponse et trouver les mots pour refuser. Avec un peu de pratique, ça viendra tout seul!

10. Parce que la vie sera plus simple

Quand vous vous serez affranchie du regard des autres et de l'approbation générale et quand, surtout, vous serez capable de vous dire « oui » plus souvent, vous verrez la vie sera beaucoup plus simple et agréable. Ce sera à son tour d'être gentille avec vous!

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 20:13

Source : http://www.linternaute.com/femmes/itvw/06/03bensaid.shtml

Frustrations, incompréhensions, rancoeurs... De nombreux écueils sont à éviter dans le couple. Comment y parvenir ? Catherine Bensaïd, psychanalyste, nous livre quelques clefs pour évoluer ensemble vers une relation saine et épanouissante. Photo Ferrante Ferranti.

Pourquoi est-on parfois insatisfaite de l'amour de l'autre ?
Catherine Bensaïd Nous avons tendance à attendre de l'autre ce que nous sommes prêts à donner. Ce raisonnement est erroné et dangereux. Erroné parce que chacun a sa propre façon de donner. Dangereux car s'arrêter sur une façon d'aimer - la sienne en l'occurrence - , attendre l'autre sur un terrain bien précis et étroitement délimité, c'est ne plus être réceptive à ce que l'autre vous donne, ne plus voir ce qu'il fait par amour.

Pourquoi a-t-on parfois des difficultés à se parler ?
Le plus souvent, les frustrations, les peines et les conflits viennent de blessures liées à l'enfance. Les disputes et les incompréhensions réveillent donc des souffrances enterrées depuis des années. La douleur est très vive, la colère prend le dessus, l'esprit n'est plus lucide. On ne connaît plus les mots qu'on aimerait tellement pouvoir exprimer. Il est donc essentiel que l'autre connaisse votre ressenti dans de telles situations. S'il n'est certainement pas en mesure de vous guérir seul de ces blessures que vous traînez depuis des années et des années, ses réponses peuvent néanmoins vous aider à arrêter les mauvaises interprétations. 

Comment lui exprimer ce dont j'ai besoin ?
D'abord il faut pouvoir identifier ce besoin. Un désir méconnu est forcément insatisfait. Il faut se demander pourquoi telle ou telle situation engendre tel ou tel sentiment chez vous. Ce manque que vous ressentez, est-ce un besoin de reconnaissance ? D'affection ? De sécurité ? Une fois ce désir reconnu, la formulation est essentielle. Il faut trouver le bon moment, et surtout la bonne parole : celle qui n'accuse pas ("tu es égoïste"), qui ne victimise pas ("tu me rends malheureuse"), et qui ne généralise pas ("à chaque fois c'est pareil "). Exprimez simplement ce que vous avez ressenti. 

Peut-on espérer qu'un jour notre compagnon comble tous nos besoins ?
Quand on rencontre l'"homme (ou la femme) de sa vie" , on a tendance à croire que les manques que l'on ressent parfois quand on est seul vont tous être comblés. C'est une erreur car l'autre ne pourra pas tout remplir. Comment demander à l'autre d'être à la fois son meilleur ami, son amant, son confident, l'être spirituel… ? Il faut prendre conscience que ce n'est pas qu'à l'autre de rendre notre vie "bien". Le manque à vivre existe, avec lui ou sans lui. En même temps, espérer est une dynamique du couple. Cela ne doit pas être une frustration mais une tension "vers". L'harmonie du couple ne dépend pas que de l'autre. Elle est le résultat d'un effort réciproque, d'un mouvement l'un vers l'autre. 

Quel est le rôle du défi dans la relation ?
Certaines personnes sont irrémédiablement et systématiquement attirées par des relations basées sur le défi. Défi de le rendre amoureux, sensible, aimant, moins égoïste ou plus attentionné… Ce type de relation dans lequel l'un est constamment en situation de demande face à l'autre révèle une envie de rejouer le scénario de l'enfance. Une femme qui a souffert d'un manque d'attention de son père s'arrangera pour se lancer corps et âme dans une histoire avec un homme particulièrement peu démonstratif, dans l'espoir de le faire évoluer. Si l'autre répond à sa demande d'attention, c'est une victoire sur l'enfant qu'elle était. Si l'autre reste silencieux, le rejet est d'autant plus douloureux qu'il est vécu comme un second échec. 

En quoi l'indépendance dans un couple est-elle importante ?
Quand on tombe amoureux de quelqu'un, on tombe "en amour" de ce qu'il (ou elle) est, de cette personnalité que l'autre a construit avant de nous rencontrer. Or, il arrive souvent qu'en nous mettant en couple, nous en venions à dissimuler ou oublier cette partie de nous qui faisait notre nous. Il a connu une femme indépendante, qui aimait sortir avec ses amies… Il n'aimera pas se retrouver face à une femme constamment insatisfaite ou en demande, et dont la joie ou la peine ne dépendent que de lui… A trop vouloir se fondre dans l'autre, on prend le risque de s'oublier soi-même. Trouver des satisfactions en dehors de son couple est une condition de survie de ce dernier. 

Quand le couple va mal, faut-il partir ou rester ?
Je ne parlerai ici que du cas des couples sans enfants et sans engagements particuliers. Parfois on a beau aimer, on a mal et on ne sait plus quoi faire pour faire évoluer la relation. J'insisterai ici sur la notion de "bien-être" . Est-ce cela que je ressens quand je suis avec lui ? Il est normal que certaines choses vous irritent ou vous agacent. Mais il faut peser le pour et le contre, les satisfactions et les renoncements. Je pense que le sentiment d'avoir tout fait pour rendre la relation possible peut aider à mieux vivre la rupture quand celle-ci s'avère nécessaire… 

Qu'est-ce qu'une relation saine ?
C'est une relation basée sur la communication et l'authenticité. Une relation dans laquelle les deux partenaires font l'effort nécessaire et réciproque de comprendre l'autre. Contrairement à une relation basée sur le manque, la relation saine est vécue comme un cadeau plus qu'une nécessité : on doit avoir conscience que si la vie est bien plus belle à deux, la vie seule n'est pas un supplice. Enfin, la relation saine est sans contentieux, c'est à dire sans notion de débit ni de crédit : dans une relation qui se vit, le don est gratuit, on ne donne pas dans le but de récupérer la monnaie de sa pièce. De même que l'on aime pas dans le but d'être aimé, même si quand on aime, on aime être aimé… 

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26 décembre 2009 6 26 /12 /décembre /2009 19:44

source : http://pourelle.grioo.com/ar,oser_etre_soi-meme,1877.html

1. Apprendre à se connaître : ses goûts, ses qualités, ses défauts

Cela paraît simple dit de cette façon mais combien ont accepté de dîner avec des collègues au resto japonais alors qu'elles détestent les sushis ou pire encore d'aller à un concert de dancehall avec leur copain alors que cela leur donne des migraines ? Avouez-le,vous les avez déjà vécues ces situations. Pour que tout le monde soit content, vous acquiescez. En vérité, une soirée jazzy dans un bar- lounge vous aurait définitivement plu.

Comment faire ?
On ne se fâche avec personne mais on explique pourquoi on n'aime pas les sushis ni le dancehall. Une explication claire, nette et précise et surtout ne pas utiliser un ton agressif qui pourrait entraîner une dispute ou une mauvaise ambiance. Trouvez un terrain d'entente, un lieu qui pourrait plaire à chacune des deux parties. Donc pas besoin de faire plaisir pour être contrariée voire frustrée toute la soirée.

2. Dire les quatre vérités ou se mettre en colère

Situation : Votre collègue Georgette vous laisse tout le boulot pendant qu'elle passe sa journée à jacasser au téléphone et cela vous agace au plus haut point. Vous croulez sous le travail et vous ignorez ce que "avoir une pause" signifie.

Comment faire ?
Vous avez une bonne raison de vider votre sac et personne ne vous le reprochera. Attention ! le respect est de rigueur. Pas question d'insulter Georgette de tous les noms d'oiseaux ni de la rabaisser ou de la vexer. Pensez au lendemain, vous aurez sûrement besoin d'un service. Vous devrez travailler ensemble autant que cela se fasse dans la bonne humeur. Une fois ce problème réglé, repartez sur de nouvelles bases avec elle.

3. Oser dire non

Situation : Votre grande sœur vous demande de garder ses bambins samedi soir. Cela arrive au bas mot trois week-ends par mois. Vous les imaginez déjà en train de courir partout et d'arracher vos plantes vertes. Vous acceptez malgré vous et dîtes adieu à votre soirée cocooning : Nutella + Will Smith.

Comment faire ?
Même si ce sont vos neveux et que vous les adorez, le samedi soir c'est sacré pour vous !
Si vous avez prévu cette soirée farniente, allez jusqu'au bout et faîtes-le ! Essayez de lui faire comprendre que vous avez des projets et que le baby-sitting se fera une autre fois. Toujours gentiment.

4. Etre gentille, oui pas trop !

Situation : vous êtes celle qui se dévoue pour organiser le pot de départ d'un collègue (faire les courses et le buffet) ou bien celle qui fait le taxi après une soirée : déposer tous vos amis un à un quitte à rentrer chez vous deux heures plus tard. En résumé : vous êtes celle à qui on demande tout et n'importe quoi et qui rend service à tout le monde.

Comment faire ?
C'est bien beau d'aider son prochain mais vous n'êtes pas Mère Thérésa non plus ! A force d'être trop gentille, cela va vous nuire au contraire et vous passerez pour la bonne poire. Le mieux est de faire la part entre ce que vous estimez juste et ce qui est purement abusé.

5. Affirmer son look

Situation : Vous êtes une dingue de mode et pas une tendance ne passe sans que vous l'ayez essayée. La dernière en date : le slim en cuir. Grand problème : votre homme n'aime pas absolument pas votre achat sans vous donner d'autre explication. Résultat : vous le rangez soigneusement dans votre placard et vous n'y touchez plus.

Comment faire ?
Il faut juste aller au bout de ses désirs et de ses choix vestimentaires. Pourquoi se plier aux siens ? Vous aimez, vous assumez avec fierté. Décidez en toute objectivité : le slim en cuir vous fait une silhouette de déesse ou vous boudine, là est la question !

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 09:18

Source : http://www.apprendreaapprendre.com/reussite_scolaire/couple-vaincre-la-dependance-emotive-626-8-31.html

Il existe dans tout couple normal un certain conflit entre les besoins fusionnels et les besoins d'autonomie. Lorsque ces besoins sont à peu près égaux, les partenaires vivent en harmonie.

Mais ne soyons pas dupes: l'un des deux partenaires possède presque toujours un besoin d'aimer et d'être aimé plus fort que le besoin de l'autre. Lorsque la différence est grande, il y a alors risque de déséquilibre. Le partenaire « plus aimant » se trouve aux prises avec un problème de dépendance émotive ; quant à l'autre, il a l'impression d'avoir été piégé et est incapable de satisfaire les besoins affectifs intenses de l'autre. Il a alors tendance à se refermer en lui-même, laquelle fermeture amène le dépendant à se rapprocher davantage de son partenaire, créant ainsi un climat de tension et un cercle vicieux que j'appelle le « principe de l'ombre » : plus je te fuis, plus tu me poursuis ; plus tu me poursuis, plus je te fuis.

;;;; Le dépendant est quelqu'un qui n'a pas su apprivoiser sa solitude

Il recherche continuellement la présence des autres, la présence d'un Autre. Il n'existe que par et pour l'Autre qu'il survalorise. Le dépendant émotif a besoin du regard de l'autre pour exister et il fait tout pour attirer ce regard. Il ne cesse de répéter « Je t'aime » et tout aussi souvent « Est-ce que tu m'aimes ». Il a continuellement besoin que son partenaire lui donne des preuves d'amours. Et il est prêt à tout pour ce faire : il sacrifie souvent son identité à la relation et devient l'écho de l'autre.

;;;;; Le dépendant ne jure que par l'amour et est assuré que l'amour finit toujours par résoudre tous les problèmes, ce qui est évidemment une illusion

C'est un drogué de la passion. Pour lui, il n'y a que le Nous qui existe : c'est pourquoi Nous devons tout faire ensemble. L'autre n'a pas le droit d'avoir des activités personnelles, des amis intimes (surtout pas de l'autre sexe). Le dépendant pathologique devient possessif et jaloux. Il surveille l'autre et lui demande de rendre des comptes.

;;;;; Le dépendant émotif est en fait à la recherche de la relation symbiotique vécue au sein de sa mère

Cette symbiose est synonyme de survie : il veut s'assurer qu'il y aura toujours quelqu'un qui s'occupera de lui. Le dépendant émotif n'a pas coupé son cordon ombilical, il n'a pas appris à voler de ses propres ailes. Il a une peur terrible de la solitude et de l'abandon. Le paradoxe, c'est qu'en essayant toujours de conquérir et de contrôler l'autre, il le fait fuir, ce qui accentue la peur du dépendant d'être rejeté. C'est pourquoi il utilise souvent le chantage : « Si tu m'aimais vraiment... tu voudrais toujours être avec moi et seulement avec moi ».

;;;;; Sortir de la dépendance

Aucun couple ne peut survivre à un tel déséquilibre émotionnel, déséquilibre où l'un étouffe et où l'autre est continuellement en attente d'affection, où l'un est dépendant et l'autre dominant. Pour sortir de sa dépendance et acquérir son indépendance, le dépendant doit passer par une phase de contre-dépoendance. Il doit lutter contre sa tendance à mettre sa survie et le centre de sa vie entre les mains d'une autre personne. Personne ne peut combler la soif inextinguible d'affection du dépendant sauf... lui-même.

;;;;; Le dépendant doit apprendre à s'aimer

Il doit apprivoiser sa solitude (de toute façon nous sommes toujours seul au coeur de nous-même) ; il n'y a que lui qui habite son corps. Il n'y a que MOI qui puisse dire JE ; personne ne peut le dire pour moi. Le dépendant doit apprendre qu'il est au centre de son univers et cesser de croire qu'il est le centre de l'univers de l'autre : il doit apprendre à partir de lui pour aller vers l'autre et satisfaire ses besoins légitimes d'aimer et d'être aimé tout en respectant l'autre dans son identité et ses besoins légitimes d'aimer et d'être aimé... à sa façon.

C'est que j'appelle de l'égoïsme altruiste. Le reste n'est que narcissisme et égocentrisme infantiles, ce qu'est généralement un dépendant. Il doit partir de lui pour aller vers l'autre et non ramener l'autre, tous les autres, vers lui.

Comment un dépendant peut-il en arriver à être bien dans sa peau, dans son coeur et dans sa tête ?

- En cessant de faire du catastrophisme : je vais mourir si l'autre me quitte.
- En devenant plus réaliste : je peux être heureux même si mon partenaire n'est pas là.
- En développant des amitiés intimes et asexuées avec des personnes des deux sexes.
- En réactivant des intérêts personnels : travail, études, voyages...
- En trouvant un nouveau défi de vie.
- En devenant son meilleur ami : je suis celui avec qui je vais passer le reste de ma vie.
- En ne niant pas sa tristesse lorsqu'il est seul et en réagissant à cette tristesse : que puis-je faire en attendant que l'autre revienne vers moi ?
- En comprenant que c'est lui qui doit changer et non l'autre.
- En développant des activités pour combler sa solitude : cinéma, lecture, écriture, vacance seul au bord de la mer...
- En apprenant comment gérer le paradoxe amoureux.
- En apprenant à dire non lorsqu'à l'intérieur ça dit non et oui lorsque ça dit oui et non pas en faisant tout pour faire plaisir à l'autre, même contre soi : j'ai tout fait (j'étouffais) pour toi.
- En accueillant l'autre avec plaisir à son retour, et non en le critiquant.
- En redevenant admirable pour l'autre.
- En se laissant aider par des amis, des parents, des psychologues (si nécessaire).
- En développant une juste distance permettant au désir de fusion amoureuse de l'autre d'être réactivé.
- En pensant positif : un amoureux de perdu, dix de retrouver ! C'est le premier divorce qui est le plus difficile! La vie existe après le divorce et, très souvent, elle est meilleure...
- En apprenant à communiquer sans accuser ou sans argumenter.

;;;;; La contre-dépendance permet de définir ses limites et ses réels besoins

Une fois que le dépendant aura ainsi acquis son indépendance, il pourra alors développer de l'interdépendance avec une autre personne autonome et ensemble ils seront plus car non seulement ils satisferont leurs besoins affectifs réciproques, mais ils apporteront aussi beaucoup à NOUS qui, à son tour, pourra faire des petits... dépendants. L'interdépendance constitue, à mon avis, la véritable base de l'amour humain.

Dossier : Yvon Dallaire

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 09:04

article supprimé à la demande de "webmaster d'Aidepsy.be"

et pourtant j'avais mis en entête la source de mon article

pfeu !! c'est nul

pas grave je vais le réécrire avec MES mots

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 09:09

Source : http://www.soleil-levant.org/presse/article.php3?id_article=371

….Le « rôle » ou devrais-je dire une faculté de présence. L'enjeu pour tous est de réussir à accepter son impuissance à régler l'avenir de son tout-petit comme du papier à musique. Patiemment être dans l'écoute, l'acceptance de la perte d'influences, de directives dans l'effacement de notre désir de protection ou d'appropriation d'avenir chez l'autre. Voilà le premier PAS de guide (Patience, Acceptance, Silence) vers l'encouragement d'un état autonome. Lui transmettre un savoir-être de questionnement, de curiosité, de recherche pour l'aider à atteindre un état de responsabilité. Responsabilité, voilà un unique mot qui représente à lui seul, tout le défi à devenir un grand. Formé par l'association de 2 expressions « Réponse & abilité », il révèle sémantiquement la clé de l'apprenti-sage adulte. Il désigne notre propre capacité à créer la « réponse » à notre « habileté » à devenir un Grand….

Marion Odier - Conseils en développement personnel et ressources humaines.

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14 décembre 2009 1 14 /12 /décembre /2009 08:39

Source : http://www.soleil-levant.org/presse/article.php3?id_article=135

Au cours du travail intensif de guérison proposé par son institut, les participants expérimentent dans un premier temps le manque cruel d'amour dont ils ont fait les frais, leurs parents ayant souffert exactement des mêmes manques qu'eux, à leur façon. Vient un moment où il s'agit de briser cette chaîne infernale, car c'en est une, et de prendre la responsabilité de se donner soi-même l'amour que l'on n'a pas reçu. Paradoxalement, à l'instant même où on restaure l'amour propre blessé, on ressent immédiatement une compassion infinie pour ceux-là mêmes qui nous ont blessé par leur violence, leur mépris ou leur négligence. La chaîne du non amour est brisée, c'est la fin des hostilités, la paix revient. Cela veut-il dire que tout problème est résolu, que tout le monde va nous sauter au cou ? Certainement pas. Mais les difficultés de la vie perdent de leur drame, elles sont vécues joyeusement parce qu'elles ne prouvent plus rien, encore moins que nous ne sommes pas aimables. Car le seul drame est de croire cela. On ne peut faire autrement que haïr l'autre... ou l'aimer comme soi-même.

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 21:06

Va, reste calme au milieu du bruit et de l'impatience et
souviens-toi de la paix qui découle du silence.

Si tu le peux, mais sans renoncement, sois en bons termes
avec tout le monde; dis ce que tu penses, clairement,
simplement; et écoute les autres, même les sots et les
ignorants, car eux aussi ont quelque chose à dire.

Évite les gens grossiers et violents car ils ne sont que
tourments pour l'esprit. Si tu te compares aux autres tu
pourras devenir vaniteux ou amer; mais sache qu'ici-bas,
il y aura toujours quelqu'un de plus grand ou de plus petit
que toi.

Sois fier de ce que tu as fait et de ce que tu veux faire.
Aime ton métier, même s'il est humble; c'est un bien précieux
en notre époque troublée. Sois prudent dans le monde des
affaires, car on pourrait te jouer de vilains tours. Mais
que ceci ne te rende pas aveugle; bien des gens luttent pour
un idéal et partout sur la terre on meurt pour ce que l'on
croit.

Sois toi-même, surtout dans tes affections. Fuis le cynisme
en amour car il est un signe de sécheresse du coeur et de
désenchantement.

Que l'âge t'apporte la sagesse et te donne la joie d'avoir
des jeunes autour de toi. Sois fort pour faire face aux
malheurs de la vie; mais ne te détruis pas avec ton
imagination; bien des peurs prennent naissance dans la
fatigue et la solitude. Et, malgré la discipline que tu
t'imposes, sois bon envers toi-même.

Tu es un enfant de l'univers, tout comme les arbres et les
étoiles et tu as le droit d'être ici; et même si cela n'est
pas clair en toi, tu dois être sûr que tout se passe dans
l'univers comme c'est écrit. Par conséquent, sois en paix
avec ton Dieu quelle que soit en toi son image, et à travers
ton travail et tes aspirations, au milieu de la confusion
de la vie, sois en paix avec ton âme.

Dis-toi qu'en dépit de ses faussetés, de ses ingratitudes,
de ses rêves brisés, le monde est tout de même merveilleux.
Sois prudent. Et tâche d'être heureux.

(Traduction d'un texte gravé sur l'église Saint-Paul de
Baltimore.)

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 08:53

Source : site réussir sa vie

Pourquoi vivre dans l'instant présent ?

En effet, il vous est certainement arrivé de voir cette phrase :

"Il faut vivre dans l'instant présent"

Mais pourquoi ?

Simplement car il n'y a pas d'autre moment à vivre, et que lorsque vous êtes ailleurs, vous passez à côté de ce que vous avez de plus important ici bas :

"Votre vie"

Être dans l'instant présent c'est pouvoir capter vos sentiments, vous réjouir de la présence des personnes qui vous sont chères, c'est sentir la vie en vous.

Vivre dans l'instant présent, c'est être acteur de sa vie et de sa destinée.

Alors la question à se poser serait plutôt : Pourquoi ne pas vivre l'instant présent ?

Certainement car la réalité à de nombreux moments nous fait peur, qu'on n'ose pas prendre le risque d'être soi et d'exprimer pleinement ce que nous sommes au fond de nous :

"Des êtres merveilleux"

Des êtres fait pour aimer et être aimés, remplis de lumière et de vie.

Certains diront, c'est bien beau mais :

Comment faire pour vivre l'instant présent ?

Y a-t-il vraiment quelque chose à faire ?

En effet, il n'y a rien à faire pour ressentir la vie si ce n'est être présent et réceptifs à cette énergie qui coule en vous.

La vie qui vous anime est présente à chaque instant, et même si parfois votre attention n'a pas conscience de cette énergie elle n'en reste pas moins là.

Il suffit alors de se connecter à soi.

Pour cela vous pouvez faire des exercices de respiration consciente, de la méditation, du yoga, ou toute autre pratique qui a pour but de vous apprendre à maitriser votre esprit et de vous ramener à vous-même.

Notre société nous pousse tellement à faire des choses que l'on peu en oublier "D'ÊTRE".

Alors pour mieux comprendre :

Qu'est-ce que vivre l'instant présent ?

Voici une petite histoire Zen que "vini01″ nous fait partager sur le forum Doctissimo (remplacer être Zen par "dans l'instant présent" ) :

"Un disciple Zen interroge son maître :
- Maître, qu'est-ce qu'être Zen ?
- Être Zen, c'est balayer le sol quand tu balayes le sol, manger quand tu manges, et dormir quand tu dors.
- maître, c'est donc si simple !
- Bien sûr, mais si peu de gens le font…"

Pour résumer, être dans l'instant présent, c'est tout simplement être à ce que l'on fait en cessant d'imaginer tous les scénarios possibles et imaginables qui bien souvent nous empêche d'apprécier la vie telle qu'elle est.

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