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30 octobre 2013 3 30 /10 /octobre /2013 08:44

La colère est mauvaise conseillère

 

La vie nous fait du mal parfois. Elle nous met sur la défensive. 

 

J’ai aimé intensément et douloureusement.

 

En faite, je me leurrais.

 

J’ai longtemps cru que j’étais tombée sur de mauvaises personnes et je me suis longtemps demandé pourquoi. 

La réponse, j’ai fini par la trouver. Tout est dans ce qu’on pense, et tout particulièrement, ce que l’on pense de soi. Le reste n’était que ce que j’ai produit toute seule.

 

J’avais une mauvaise image de moi. j’imaginais donc que les autres pouvaient s’en apercevoir, et me rejeter. 

En réalité, je me cassais la tête pour rien. Tout n’était qu’illusions produites par des pensées erronées.

 

Je me trouvais gauche, maladroite, sans bon goût, etc. Pourtant, quand je me retourne sur ma vie, ce n’est plus ce que je vois. J’ai su me battre. j’ai su séduire. J’ai su donner. 

J’aurais du être ce que j’étais, tout simplement. Mais, je ne me suis pas vu. J’ai couru après le regard des autres pour me définir, et je courrais après le vent. J’étais une girouette tentant désespérément d’être aimée de tous. Pourtant, je faisais en sorte de rester loin de tous, cachée dans une honte inutile.

 

Alors je suis allée chercher les personnes à qui je pouvais donner pour être aimée, au lieu de, tout simplement, être ce que je suis, et de me laisser aimer pour ce que je suis. 

 

J’ai trouvé ce que tout dépendant affectif trouve. Donner pour être aimer est une erreur. Mais cette erreur, on n’arrive pas à la voir. On ne connait que ce fonctionnement là. On ne se rend pas compte qu’il existe d’autres façons d’être. Donner pour être aimer, consiste à donner donner donner, mais ... dans l’attente de recevoir. Seulement, ça ne marche pas. Ce qui marche, c’est donner juste pour le plaisir de faire plaisir. C’est subtile. Le dépendant affectif va tout mélanger. Il va dire qu’il donne pour faire plaisir, mais en réalité, il attend son dû. Il pense que c’est normal, quand on est gentil, on mérite d’être aimé. Alors, quand il a bien donné, et qu’il ne reçoit pas en échange l’immense amour dont il a besoin, il ne comprend pas, et il se sent victime d’une injustice. 

Pour recevoir, c’est simple, il suffit d’accepter l’amour de ceux qui nous aime. Nous, on va chercher des personnes en difficulté car on pense qu’on ne mérite pas d’être aimés pour ce que l’on est, que l’on n’est pas digne d’être aimés. Une personne en difficulté, par définition, elle ne va pas se sentir très bien, et ce ne sera pas la plus apte à donner de l’amour. 

 

Petit jeu cruel. On s’épuise, on attend, on espère, puis un jour, on se fâche. 

 

Si on ne comprend pas, alors on se sépare et on recommence.
Si on comprend, on lâche et on commence un travail sur soi qui consiste à se donner de la tendresse, du respect, de la tolérance. 

 

Alors, au bout d’une longue lutte, faite de peur, et d’espoir, on finit par apercevoir le bout du tunnel. 

 

Et là, horreur. Quand on regarde derrière soi, on voit les cadavre qu’on a laissé. Beurk.

 

J’ai pensé pendant un court instant que ma révolte était salvatrice. Mais elle apparait mortifère. Le mal que l’on fait, se rajoute au mal qui a été fait, et l’on se retrouve amer et peu fier de soi. 

 

Je m’excuse auprès d’Az.

 

Je ne renie pas ce que j’ai dit, mais je l’ai dit avec violence et ça, oui, je le regrette. A quoi ça sert de blesser. Est-ce que ça change quelque chose ? Non. S’en sort on grandi ? On peut avoir la fierté d’avoir pris le dessus, mais d’une si vilaine façon que ce sentiment n’est pas très satisfaisant. 

 

Je réalise, ce soir, que je me suis trahie en faisant ça. Je m’aime bien dans ma peau de gentille, et je prends plus de plaisir à construire qu’à détruire. 

Si une personne agit mal avec moi, mieux vaut se détourner d’elle. Si elle cesse de faire du mal, alors le mal est parti. A quoi ça sert d’ajouter du mal au mal ? 

 

La colère est une force folle qu’il faut dompter pour en faire une force positive. La colère nous aide à dire non. Elle nous rend aveugle, mais aussi aveugle devant la souffrance et nous permet de nous dépasser. 

 

Je pense qu’il faut se méfier de ce qu’on fait et dit sous le coup de la colère. Qu’elle nous serve à nous dépasser, à nous séparer, à trouver des solutions, c’est positif. La colère peut être une richesse qui nous permet de dire non, et de poser des limites, à condition de ne pas se laisser emporter par la violence. 

 

J’ai blessé parce que j’étais blessée. J’ai blessé car je n’ai pas eu le courage d’affronter mes peurs, je préférais détruire que d’accepter la réalité. 

 

Oui, Az m’a fait mal en se comportant mal. Mais il était empêtrer dans ses problèmes et je n’avais qu’à pas me fourrer dedans. J’ai donné (comme il disait : toi tu rends avant qu’on te donne), j’ai voulu recevoir, recevoir ou détruire. 

 

Pfeu. C’est pas facile parfois. 

 

Non, je n’aurai pas ce que je voulais. Sais-je ce que je veux, au fond ? Je veux de l’amour, pourquoi l’avoir chercher auprès d’Az qui n’était pas prêt à en donner ? Je sais bien que ça a réveillé mon âme de sauveur, et que j’ai espéré qu’en l’aidant, je serais aimée en retour. 

 

La vie court comme une folle. Est-il vrai que l’on ne peut pas changer le passé ? Le passé n’existe que dans nos têtes, et nos pensée évoluent. Le passé se construit comme le futur, et le futur commence dès maintenant. Alors maintenant, que fait on ? 

 

Maintenant j’écris mon désespoir d’avoir échouer à être dans l’amour, pas l’amour du style «je t’aime pour que tu m’aimes», mais cet amour qu’on donne avec joie et qui remplit l’atmosphère de lumière. 

 

Mais la vie suit sa course folle. Que vais-je faire aujourd’hui pour demain et hier ? Je ne peux pas changer le monde, et faire disparaitre toutes les peines. Je peux juste faire de mon mieux (4e accord Toltèque), et c’est déjà beaucoup. 

Ce n’est pas très difficile. Ca se nourrit au fil des jours. Si on cultive de mauvaises pensées, on se rend malheureux et on rend les autres malheureux. Si on cultive la tendresse, l’altruisme, la joie, le partage, l’écoute, la compréhension, le courage, alors petit à petit, ça devient naturel, et là, qu’est-ce qu’on est fier de soi! Et l’amour de soi, ne commence t-il pas là ? L’amour de soi et je préfère dire, être bien avec ce que l’on est, permet d’être soi pour aller vers les autres, et les autres, c’est notre richesse. 

 

 

L’amour n’est-il pas le secret du bonheur ? Il suffit de regarder autour de soi combien les gens plein d’amour sont attirants, paisibles. Curieusement, quand on chercher à recevoir de l’amour, on échoue, et quand on en donne, on en reçoit. C’est paradoxal, et pourtant, ça marche. 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 14:50

A l'ébauche du langage, le petit enfant va accéder au symbolisme pour exprimer ses peurs et ses colères, affirmer ses désirs, s'opposer à autrui. C'est le début des véritables relations sociales. 

 

L'étape du "non" est capitale, car les mots sont beaucoup plus efficaces et consomment moins d'énergie que les cris, et l'opposition nous permet de nous construire en tant qu'individu autonome et responsable. L'enfant devient comme ses parents et en même temps différent. Mais c'est une étape difficile et délicate pour le tout petit qui commence seulement le développement de sa conscience, et qui va devoir mettre à distance ses besoins vitaux d'amour et de reconnaissance pour faire de la place à son "moi". 

 

Il va prendre conscience que la réalité s'oppose à ses désirs. Il va découvrir que les autres ne sont pas à son service, qu'ils sont comme lui, avec leurs propres désirs, et va se trouver confronter au dilemme, faire plaisir et se faire plaisir, et trouver le juste équilibre qui lui permettra de s'épanouir.

 

Le rôle d'éducateur est délicat. D'un côté, il doit permettre à l'enfant de prendre confiance en lui, le mettre en valeur, de l'autre, lui signifier ses limites. De là, il va construire cette instance supérieure qui lui servira à l'avenir de parent nourricier, protecteur, ou normatif, contrôlant, en fonction de son vécu.

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 12:11

Article : "C’est quoi un manipulateur ?" lien "http://www.marieandersen.net/articles/article5-1.html"

"La manipulation est avant tout une dynamique relationnelle. "

Pour qu'il y aie un manipulateur, il faut qu'il y aie un manipulé, donc quelqu'un qui se laisse manipuler.

"Ce qui caractérise ces comportements c’est qu’ils témoignent de l’incapacité du sujet de considérer l’autre comme un protagoniste à respecter, qui a une pensée propre, une vision du monde bien à lui, des goûts personnels, un rythme propre, des priorités différentes et avec lequel une conversation sincère et respectueuse est possible. Le sujet impose sa vision du monde à l’autre et pour y arriver, il le dénigre, le critique, le ridiculise, caricature ses propos, élude les questions, évite le dialogue franc, accuse et culpabilise."

Avec lui, je ne peux avoir de pensée propre, il a raison et si je ne pense pas comme lui, c'est que je me trompe.

Il ne fait que des commentaires négatifs sur mes vêtements, et ne dit rien si je me fais belle pour lui. A ma demande d'explications, il a répondu "si je ne dis rien, c'est que c'est bien". 

Il ne respecte pas mes horaires de travail, ni mon sommeil. 

Il critique les thérapeutes que je vois, soit disant que lui devrait me suffire. 

Nous avons des échanges à sens unique, soit je parle, soit il parle. Quand je parle, il peut faire autre chose en même temps, regarde la télé, écrit sur l'ordi, parle aux gens dans la rue, et a même utilisé une perçeuse. 

Il a un rythme de vie particulier à cause de sa maladie et il utilise ce prétexte pour m'imposer des horaires qui sont complètement aléatoires, sans tenir compte du fait que je ne peux pas deviner ce qu'il fait. 

Il me définit mais je ne me reconnais pas dans ce qu'il dit de moi. 

Il utilise l'humour pour me blesser.

Il ne répond pas à mes questions, d'ailleurs, je n'en pose plus. 

Il trouve un prétexte pour raccrocher quand la conversation devient sérieuse. 

Il est dans le "pis toi"

"c’est la répétition, la quantité et la constance qui sont à la longue traumatisants." 

Je suis face à ce comportement ou alors au silence. Bien sûr, un silence qui ne s'affiche pas en tant que tel, non, monsieur est occupé. 

"On parle d’une personnalité manipulatrice lorsqu’on se trouve face à quelqu’un qui n’utilise que ce genre de comportements. Il obéit à deux impératifs : ne jamais dépendre de l’autre et ne jamais se sentir inférieur. Il lui importe donc d’éteindre progressivement le pouvoir de l’autre, en le déstabilisant, en le critiquant, en lui mettant des bâtons dans les roues, comportements de violence larvée et sournoise, déguisée, discrète et tellement peu claire que bien souvent il ne le reconnaît pas lui-même. Il s’inscrit dans une relation dominant-dominé, qui ne prend en compte que ses intérêts propres, plutôt que dans une relation de négociation qui tiendrait compte des personnalités de chacun."

"Ne jamais se sentir inférieur", c'est très très net, "ne jamais dépendre de l'autre" beaucoup moins, mais je suis qu'en même arrivée à cette conclusion, car il fuit quand je l'approche et se rapproche quand je fuis, mais bien sûr, fallait-il encore que je fuis pour le voir!

Déguisée, discrète, oui, au point que j'ai cru que c'était moi qui était "folle".

Je pense qu'effectivement, il ne le sait pas lui-même. 

Aucune négociation possible. Un jour, il devait venir chez moi. Il a repoussé d'un jour. Je lui réponds que ce jour ne me convenait pas à cause du travail, et je repousse d'un jour de plus. Il accepte. Quelques heures plus tard, je lui dis que finalement, je préférais le voir le plus rapidement possible, et tant pis pour l'organisation. Il s'est fâché. Il m'a expliqué ensuite, qu'il avait pensé que si je faisais ça, c'était pour que ce soit moi qui décide du jour où il venait. 

"Cette phase d’emprise non plus n’est pas toujours consciente, elle est nécessaire au manipulateur pour se faire aimer, pour assurer ou restaurer le lien, mais elle ne relève pas nécessairement d’un plan mûrement conçu et réfléchi. Il assure sa survie, cela lui paraît normal et ce besoin réapparaît donc régulièrement entre les crises, par des périodes d’accalmie qui prennent parfois des allures de raccommodage. Ce qui explique en partie pourquoi les victimes restent parfois si longtemps sous leur emprise."

C'est tout à fait ce que je ressens. Je ressens le besoin de l'aider, mais l'aider véritablement, et en même temps, je ne m'en sens pas toujours capable. Je suis obligée de prendre de la distance pour me ressourcer, car il m'énerve vraiment beaucoup, et me fait craquer. 

Je sens en lui quelqu'un de bon, de généreux, et même temps, quelqu'un remplit d'agressivité, de rancoeur. Je voudrais tout lui donner pour le rassurer, pour qu'il puisse s'épanouir et être lui-même, mais c'est impossible, car si je donne tout, il prend tout sans aucun égard, et me rend malheureuse. 

"Est-ce qu’un manipulateur peut prendre conscience de ses fonctionnements ? Rarement. Essentiellement parce qu’il ne comprend pas que les problèmes qui jalonnent sa vie (rejets relationnels fréquents par exemple), c’est lui qui les crée. S’il a conscience de sa dynamique, il n’en voit pas le caractère problématique. Une ouverture à la remise en question peut néanmoins apparaître en thérapie de couple, lorsque la motivation de maintien de la relation est forte, mais la plupart du temps, la thérapie est une démarche malheureusement vaine, soit parce que le thérapeute se fait lui-même manipuler et conclut un peu rapidement à l’absence de problème, soit parce que le thérapeute, aussi habile soit-il, confronte son patient à ses démons intérieurs d’une manière telle que celui-ci cesse sa thérapie, en méprisant son thérapeute !"

Oui, il crée lui-même ses problèmes et les rejets qui vont avec, à tel point que son ex, sa fille, m'ont dit qu'il suffisait de le laisser faire pour qu'il se piège tout seul. Il se noie dans un verre d'eau. Si je le lui fais remarquer, il écoute et il semble comprendre la toxicité de ses démarches parce qu'il vit mal, il est sans cesse énervé, il dort mal. Il cherche à faire le vide, s'enferme chez lui, ferait son ménage. Mais son fonctionnement ne change jamais. 

Je sens bien ses démons intérieurs. Il parle de son passé par brides, mais il répète toujours la même chose, comme : "il a reçu des coups de bâtons" par contre, il dit que son père a bien fait!!! 

"Comment s’y prend-il pour manipuler ? Les moyens varient selon le caractère du manipulateur et l’intensité de ses besoins de domination. Le manipulateur de type dictateur est le plus reconnaissable : il utilise tous les moyens d’intimidation et de domination de manière assez assumée. Il crie, interrompt, menace, utilise le chantage, ment, impose sa vision et ses propres règles, n’écoute pas son interlocuteur, démolit ou méprise ses arguments, fait mine d’être pressé, en impose par son allure physique et vestimentaire, en vient aux mains si nécessaire, sous-entend qu’il a « le bras long », etc… "

Mon manipulateur est clairement et sans ambiguïté, dictateur : il sait très bien haussé à peine le ton de façon ferme, en m'expliquant qu'il ne supporte pas qu'on lui coupe la parole, en me raccrochant au nez, en me punissant par le silence, mais sans pour autant, me donner la parole. Je dois écouter sans me plaindre ou renoncer à "discuter" avec lui.

Il ment.

Il retourne mes arguments contre moi, même mon attitude. Par exemple, si je prends une voix douce pour lui répondre, il fera de même quand je me fâcherai avec dans la voix, l'assurance et la satisfaction de quelqu'un qui se contrôle, alors que j'ai du faire un effort inouï pour y arriver, et ne me sens pas capable de tenir. Je deviens la folle et j'ai une mauvaise image de moi. 

Son allure physique est effectivement imposante. Il n'en vient jamais aux mains, mais qu'en même, il m'a dit qu'il avait souvent eu envie de me mettre une claque. Je suppose que si on vivait ensemble, il l'aurait fait. 

"Ces personnalités aux allures fort diverses sont toutes régies par les mêmes rouages psychologiques : assurer leur stabilité au détriment de celle des autres, qui leur apparaissent comme menaçantes pour leur équilibre intime instable. Les carrosseries et les cylindrées sont fort diverses, mais à l’intérieur, c’est toujours le même moteur !"

Effectivement, je sens chez lui, un enfant fragile, qui se sent en permanence, menacé, et qui réagit sur un mode défensif. Quand il me déstabilise, je sens que ça le rassure. Il prétend vouloir prendre soin de moi, mais ça n'arrive jamais, je me sens seule à ses côtés. 

"On sent qu’on se fait manipuler de diverses manières selon l’intensité : à petites doses cela crée un sentiment d’exaspération, d’énervement intense, de malaise ou de peur, on perd confiance en soi et en l’autre, on sent qu’on ne dit pas ce qu’on pense, on dit Oui quand on pense Non, on a peur des représailles, on n’arrive pas à tenir tête, mais face à la durée, à la répétition et à l’intensité de la manipulation, on en arrive à perdre son jugement propre et son bon sens, on est envahi par la toxicité de cette relation, on se sent perdu, vide, épuisé, déprimé ou anxieux, et si ça ne suffit pas pour nous alarmer, le corps s’exprime par des insomnies, des problèmes gastriques, des maux de tête, des dermatites, etc. A ce moment-là, c’est clair, on a besoin d’aide!"

Chaque mot de ce texte est vrai pour moi. Pour la première fois de ma vie, j'ai avalé un tube d'aspirine en une semaine chez lui, alors que d'habitude, il me dure un an. 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 13:18

Un éclair c'est fait dans ma tête en lisant un bouquin.

 

AA et moi, on a mis notre moi dans l'autre mais de façon à ce que nous deux, ce ne soit plus que lui.

  • Moi, je me suis mise en lui, mais en m'effaçant de moi. Je n'ai pas confiance en moi, je mets la barre trop haut, j'ai du mal à être satisfaite de moi, j'ai toujours peur de ne pas y arriver. Quand j'ai rencontré AA, il était logique pour moi qu'il devait prendre soin de moi, et donc me réparer, combler mes failles, me protéger. En d'autres termes, j'ai un surmoi exigent, un moi sans cesse défaillant, et j'ai donc pensé que AA s'occuperait mieux de moi que moi-même, puisque je n'en suis pas capable à mes yeux, et qu'i me paraissait plus compétent que moi. Mais ça n'a pas marché bien sûr, car plus je le laisse me prendre en charge et moins j'ai confiance en moi, forcément. Et d'autre part, comme j'ai donné à AA la responsabilité de mon bonheur, ça le rend coupable de mon mal-être, et j'éprouve de la colère contre lui devant son incompétence à me rendre heureuse alors que j'estime qu'il s'y est engagé. Je ressens un sentiment de trahison et je l'agresse.
  • De son côté, il a mis son lui en moi tout en gardant son lui. Il sait mieux que moi ce que je pense, ce que je ressens, ce dont j'ai besoin, et me dit que je suis de mauvaise foi si je lui dis qu'il se trompe, que je ne lui fais pas confiance, que je suis traumatisée par mes ex et que je dois changer. Il voudrait téléphoné à mon psy pour lui dire ce qu'il devrait me dire. Il pense que si je veux pas l'écouter lui, j'écouterai le psy parce que j'ai plus confiance en ce que me dit le psy. Bien sûr, son mécanisme de défense est tout autant inefficace que le mien. Je ne peux être ce qu'il veut que je sois puisque je ne suis pas lui, et je ne serai jamais lui. 

 

Ce processus nous conduit obligatoirement à un clash.

  • Moi, je veux qu'il me donne un moi qui corresponde à mon moi-idéal, mais c'est l'inverse qui se produit car il ne cesse de me critiquer. Je perds de plus en plus confiance en moi, et j'en attends de plus en plus de lui.
  • Et lui, comme il me voit comme son reflet, et qu'il est insatisfait, il auto-alimente sa propre colère. 

 

Passé un certain cap de stress, d'angoisse, de peur, chacun va se désinvestir à sa façon :

  • Moi, j'ai une image de moi désastreuse, je suis dans une bulle de peur, et je me protège de ses attaques
  • Lui il fuit dans le sommeil, l'indifférence, pour préserver une bonne image de lui. 

 

Le distance va permettre qu'on se reprenne contact l'un avec l'autre :

  • Moi, je me vois obligée de me prendre en charge et je vais mieux
  • Lui, n'a plus en face de lui, l'image agressive qu'il projète. 

 

La "folie", c'est que ça recommence toujours et encore, de plus en plus vite, de plus en plus intensément, c'est infernal. Pour sortir de ça, je ne peux m'appuyer que sur mes propres moyens, et donc me prendre en charge.

 

Cette relation est-elle sans issue ?? C'est ce que semblent dire les livres, mais comment, moi qui suis dedans, qui ne suis pas neutre, puis-je le caser dans tel ou tel paragraphes ?? Je ne peux que me définir, me prendre en charge, et en même temps, plus je me prends en charge, et plus j'espère que ça va réparer notre relation. Je me scinde en deux, une partie change, et une partie l'attend. La partie qui change part loin de lui, et la partie qui attend se demande comment elle peut se protéger de lui pour pouvoir être là sans être détruite. Il suffirait d'abandonner la relation mortifère, mais je n'y arrive pas. Il continue à faire partie de ma vie, j'ai l'impression de le deviner, de communiquer avec lui par télépathie. Il est toujours dans ma vie mais la place que je lui donne reste vide. 

 

Alors, la partie de moi qui attend continue à attendre, tandis que je me préoccupe de la partie qui monte en puissante espérant que la magie surviendra et que la partie forte guérira la partie faible de moi. Ce qui me rassure, c'est que les autres semblent penser qu'il en sera ainsi. 

 

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30 janvier 2012 1 30 /01 /janvier /2012 08:45

Je suis en train de lire un livre qui me parle « petite violences ordinaires (la violence psychologique en famille), je cite :

« Elle (la victime) fait des efforts pour essayer de comprendre, pour être moins maladroite lorsqu’elle parle à l’autre, pour éviter de poser des questions qui fâchent : tout faire pour éviter de le mettre en colère. Mais, plus ça va et moins ça marche, et elle se sent de plus en plus perdue, de plus en plus coupable, son moral et son physique se dégradent. Elle finit par tomber malade ou à se croire folle, ce qui prouve bien que c’est elle qui a quelque chose qui ne tourne pas rond. Elle s’immobilise dans l’impuissance comme le rat de Laborit dans sa cage au plancher électrifié. Elle ne voit plus qu’elle peut fuir, que la porte est ouverte, qu’elle n’est plus obligée de continuer à subir comme dans son enfance où elle n’avait nulle part ailleurs pour se réfugier. Elle ne perçoit pas qu’elle est adulte aujourd’hui, qu’elle peut prendre soin d’elle-même, qu’elle peut se battre et réagir, ne plus se laisser faire. Son Parent Nourricier devrait intérieurement prendre soin d’elle et de son Enfant L ibre, permettre à celui-ci de s’exprimer, de rendre compte de sa peur, de son malaise, afin que son Adulte puisse prendre une décision, en toute connaissance de cause de la réalité, autant interne qu’externe.

Mais, cet Enfant Libre est justement la partie d’elle-même qui a été étouffée par son éducation ? C’est lui qu’il fallait faire taire ou strictement contrôler, pour le remplacer par son Enfant Soumis, ne remettant pas en cause les comportements parentaux. Dans cette opération, le développement de Parent Nourricier intérieur a aussi été sacrifié. Lorsqu’un enfant ne fait l’objet d’écoute, d’attention, de compréhension et de soutien, il ne peut ultérieurement s’appliquer à lui-même cette écoute, cette attention, cette compréhension et ce soutien. Il apprend à ne tenir aucun compte de sa vie intérieure, soit sous l’effet d’une menace intérieure directe,  soit plus subtilement parce qu’on lui demande de prendre soin d’autrui, d’être à l’écoute d’un parent débordé,  de le seconder et de le soutenir, parce qu’il est dépasser par les événements. C’est ce qu’on appelle le renversement des rôles, de plus en plus courant actuellement avec l’éclatement de la cellule familiale et les foyers monoparentaux, y compris dans les milieux non défavorisés. »

 

J’ai mis plusieurs années à me dire que j’avais un réel problème. Je me demandais si c’était la faute a pas de chance ou si l’origine de ma situation du moment venait d’un trouble intérieur. Au bout de plusieurs situations répétitives, il a fallu que je me rende à l’évidence et j’ai commencé un travail sur moi. Ma mère revenait sur le plateau de façon lancinante, et ça créait un fort barrage : « comment pouvais-je être si ingrate envers une mère qui m’aimait tant ? ». Pour avancer, je suis donc passée par un biais « ma mère n’a fait que reproduire ce qu’elle a elle-même subit », ainsi, je ne la condamnais pas. Puis j’ai rencontré une « psy » qui voulait que je sois en colère contre ce qu’elle m’avait fait subir, pour que je puisse me révolter et ne plus accepter ce genre de comportement dans ma vie. Je ne peux pas en vouloir à quelqu’un qui m’a beaucoup donné et qui compte sur moi.

Je comprends ce qu’elle voulait me dire par le biais de ce texte. Oui, je me reconnais dans la description. Oui, je me souviens très bien avoir tout fait pour être cet Enfant Soumis. J’avais même parfaitement conscience de trop me contrôler, je voulais être parfaite, et comme j’avais une amie croyante, il était simple de m’en remettre à la Bible, pour tenter d’être à la hauteur.

J’ai également parfaitement conscience d’avoir développé intérieurement le Parent Autoritaire. Je me bats contre lui, lui demandant d’être plus compréhensif, mais il est fort et mon Enfant intérieur a bien du mal à se défendre.

Qu’au au Parent Nourricier, celui-là, je l’ai occulté, il n’était pas dans ma conscience jusqu’à ce jour. Ma « psy » m’a dit quelque chose qui m’a bien aidé. Pour savoir quelle mère j’aurais aimé avoir, il suffit que j’observe quelle mère je suis. Eh oui, la Nourricière est là. Alors, je me suis demandée ce qu’elle donnait, cette mère nourricière.

Elle fait et a toujours fait tout ce qu’elle peut pour que ses enfants aient confiance à ce qui vient de l’intérieur, même quand elle n’était pas d’accord. Je donne un exemple : les lunettes de M. Elle avait choisi des lunettes qui, à mon goût, ne la mettait pas en valeur, mais malgré mes remarques, elle y tenait. Je les avais donc prises. Elle les a gardé quelques mois, et voilà. Mais, j’ai la joie, le bonheur, la satisfaction, la chance, de voir aujourd’hui, que Marie est devenue une femme pleine de charme. 

Elle ne punit pas, ne limite pas, mais parle, parle. Parfois, je me dis que j’ai tord, que je suis toxique, maltraitante par défaut. Mais les résultats sont là. Mes filles sont devenues des femmes responsables, prudentes, la tête sur les épaules, actuellement en faculté. Elles aident à la maison. Elles ont bien intégré mes valeurs, ce qui ne les empêche pas d’être critiques.

Voilà ce que Mon Parent Nourricier doit me donner, me forcer à faire confiance à ce qui vient de l’intérieur, et ne plus me mettre de limites abusives, mais m’apprendre à comprendre avec patience et douceur.

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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 20:49

Cette idée m'est venue lors de ma psychothérapie, il y a 3 ans. Je me retrouvais au pied du mur. Ma tendance était au rapprochement étroit, l'idéal étant la fusion, mais je la combattais avec cette idée que l'on fait fuir, si on « colle » trop. Ne pouvant trouver un équilibre entre ces 2 tendances, il ne me restait plus qu'une solution, restée seule. Je me réjouie maintenant de cette décision. L'épreuve a été dure mais enrichissante. J'attendais qu'on m'aime pour me sentir aimable. J'ai découvert que s'aimer soi-même ouvrait à la liberté et l'épanouissement. En devenant une personne et non un élément d'un couple, j'ai pu faire des choix, avoir des envies, des idées, des besoins, tout cela conduisant à plus de plaisir, plus de sens, plus de sérénité. Plus étonnant encore, en devenant une personne, j'ai pu m'ouvrir aux les autres. S'aimer permet d'aimer. Alors qu'est-ce que l'amour fusionnel ? La première idée est celle d'un grand amour, tellement grand qu'il devient exclusif. Mais n'est-ce pas plutôt le besoin qui prime dans un couple fusionnel, besoin d'être aimé, besoin d'être rassuré, besoin d'être encouragé, soutenu ?

J'ai une relation à distance. Ma première réaction a été de vouloir transformer mon ami afin qu'il réponde à mes besoins. Bien sûr, c'était source de conflits et d'incompréhension. La réponse était « tu ne me fais pas confiance, tu me critiques tout le temps » et au final, je recevais encore moins, car il se protégeait, se repliait sur lui-même, à mon grand désespoir. J'ai donc essayé de le respecter, c'est-à-dire, de l'aimer tel qu'il était, mais au prix d'effort et de frustration. Ca produisait cela : je t'accepte comme tu es, c'est-à-dire distant, mais je t'en veux. Alors, pour ne pas souffrir, j'ai du me prendre en charge. Ne lui demandant plus de s'occuper de mes besoins, j'ai du écouter mes besoins. Ne lui demandant plus de prendre en charge mon ennui, j'ai appris à être attentive à mes envies, et à faire l'effort de changer. Comme dit le proverbe : « qui fuit, suit, qui suit, fuit » le fait que je sois moins en demande, l'a rapproché de moi. Bien sûr, chacun comprendra pourquoi. Il est évident qu'on se sent mieux quand on est libre d'être soi-même, quand on est accepté tel que l'on est. Mais je garde cette sensation de mystère. Si je donne tout (du moins je crois tout donner), mon partenaire s'éloigne, ce qui ressemble à de l'ingratitude. Si je prends de la distance, mon partenaire m'aime d'avantage. C'est tout de même un paradoxe, ou une gymnastique mentale qui ne va pas de soi, du moins en apparence, car qu'est-ce que signifie « aimer ». « Aimer » ne veut pas dire « posseder ». J'ai en tête l'image d'un oiseau sur une main. Aimer, c'est être là tout en respectant la liberté. Mon comportement était tout simplement dysfonctionnel et imature.

Jacques Salomé (http://www.psychologies.com/Moi/Moi-et-les-autres/Relationnel/Articles-et-Dossiers/Trouver-la-bonne-distance )

Il pose ici le problème de la violence qu'on fait à l'autre quand on lui impose sa vison du couple « Le besoin de présence et, surtout, de l'attention de celui ou de celle pour qui nous avons de l'attachement peut être vécu par ceux-ci comme inconfortable, parfois même comme intrusif. », « j'ai besoin » donc « tu dois ».

« Cela commence tôt dans la vie d'un enfant, avec des questions intrusives » parfois j'entends des parents tout à fait aimant, parler de leur enfant de façon possessive et paradoxalement, ça me fait mal, ça me renvoie à ce que m'a fait ma mère : « dis à papa, papa est là » mais dans ces mots là, il y a aussi le sens suivant : « je suis ton père, j'ai besoin que tu me reconnaisses comme tel ».

«Ma naïveté fut longtemps de croire que ceux qui manifestaient quelque considération pour moi pouvaient entendre mon besoin de retrait, de réserve ou de solitude » on retrouve là, cette idée de fusion qui fait que l'autre étant soi, il devine bien entendu nos pensées, hors c'est faux, illusoire, pourvoyeur de malentendus. Il faut dire, et non seulement dire, mais s'assurer que l'autre a bien compris.

« Le plus difficile est de dire non à une attente de ceux qui nous aiment, attente chez eux qui cherche à s'imposer comme une évidence pour nous ! « On se voit si peu, c'est important pour moi de savoir ce que tu vis !» les 2 individus formant couple ont chacun des besoins. Fasse à un besoin vis-à-vis de son conjoint, nous avons deux solutions : nous allons d'abord le solliciter en espérant qu'il comprendra, mais il se peut que notre partenaire ne puisse pas répondre à nos besoins, soit que ceux-ci sont trop grand « j'ai besoin que tu sois près de moi tout le temps, que tu ne penses qu'à moi », soit que sa personnalité ne le lui permet pas «  j'ai besoin que tu sois plus affectueux, plus démonstratif ». Je pense tout de même qu'il est important d'entendre la demande quitte à dire non et à s'expliquer « je comprends que tu aies besoin de moi, mais je dois aussi travailler, j'ai besoin de toi mais aussi de mes amis, ou de ma solitude » Le fait de répondre « non » à un besoin en argument sur ses propres besoins est tout à fait entendable et évite le sentiment de rejet. « je comprends que tu aies besoin de plus de tendresse, mais je n'ai pas été habitué comme ça ». J'ai moi-même ce genre de besoin inassouvi et je me suis demandée si je ne devais pas plutôt chercher ailleurs ce que mon ami semblait ne pas pouvoir me donner. Mais voilà, on ne peut tout attendre de son conjoint, et tout sacrifier pour un seul besoin était démesuré. J'ai donc plutôt choisi d'assumer par moi-même les besoins non comblés.

Et voilà la phrase qui résume tout : « La bonne distance est à inventer à chaque rencontre, elle n'obéit à aucune règle, sinon celle d'écouter les milles signes qui peuvent s'accorder et s'amplifier ».

Ai-je moi-même trouvé la bonne distance relationnelle ? En faite, la question ne se pose plus car j'ai trouvé la paix à l'intérieur de moi et la paix avec celui que j'aime. Ce n'est pas que tous mes problèmes soient résolus, mais je sais maintenant que j'ai les ressources en moi. Je sais que je ne peux pas changer mon ami, mais je sais qu'il me donne le meilleur de lui-même, qu'espérer de plus ? Si je m'approche trop, il me le fera comprendre, si je m'éloigne trop, il me le fera comprendre aussi. Les choses sont beaucoup plus simples que je ne le pensais, tout est dans la confiance en soi et en l'autre. C'est le sentiment d'insécurité qui provoque ce désir de rapprochement ou ce besoin d'éloignement.

 

Un livre de Catherine Deshays : trouver la bonne distance avec l'autre grâce au curseur relationnel.

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11 mars 2011 5 11 /03 /mars /2011 09:09

1 Défintion

Mécanisme de défence où une personne consciente nie ses rpopres attribus, les pensées, les émotions, pour les attribuer au mon de extérieur ou à d'autres personnes.

Réduit l'anxiété en permettant l'expression de pulsions indésirables.

2 Projection et moi faible :

On peut voir le moi (ou égo) comme une interface entre notre intérieur et l'extérieur. Notre équilibre intérieur est réalisé grace à des mécanismes de défence qui peuvent être protecteur : refoulement (le conflit n'apparait pas à la conscience), la sublimation (le conflit apparait mais devient acceptable par la conscience), ou perturbateur : projection (la pulsion est attribuée à un objet ou une personne extérieurs), idéalisation (la pulsion est transformée de façon à protéger l'objet ou la personne), identification ( l'individu prend la place de l'objet ou de la personne pour que la pulsion ne la détruise pas).

Un moi trop faible aura du mal à se construire au moyen du refoulement et de la sublimation. Il sera en proie à des mécanismes de défence permanent qui ne l'aident pas à se construire.

Il est difficile de savoir ce qu'on projète sur l'autre (par définition, puisque c'est un mécanisme de défence). Par contre, il est plus facile de se rendre compte de ce que l'autre projète sur nous.

Personnellement, je pense avoir passé la majeure partie de ma vie à me défendre contre les projections d'autrui en commencant par les intégrer du fait d'un faible moi, puis à les rejeter du fait du mal-être que ça engendre. Ce qui fait que je me suis sentie longtemps comme un puzzle à moitié constitué. Prendre conscience puis refuser ces projections est probablement pour moi, un début de solution pour me construire.

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 06:16

Toute action entreprise par les êtres humains est fondée soit sur l'amour, soit sur la peur, et cela ne se limite pas aux relations personnelles. Les décisions qui affectent le commerce, l'industrie, la politique, la religion, l'éducation de vos jeunes, les programmes sociaux de vos pays, les objectifs économiques de votre société, les choix concernant la guerre, la paix, l'attaque, la défense, l'agression, la soumission, la décision de convoiter ou de donner, d'épargner ou de partager, d'unir ou de diviser, chacun des choix que tu fais librement, tout cela vient de l'une des deux seules pensées possibles : une pensée d'amour ou une pensée de peur.

La peur est l'énergie qui contracte, referme, attire, court, cache, entasse et blesse.

L'amour est l'énergie qui s'étend, s'ouvre, envoie, reste, révèle, partage et guérit.

La peur enveloppe nos corps dans les vêtements, l'amour nous permet de rester nus. La peur s'accroche et se cramponne à tout ce que nous avons, l'amour donne tout ce que nous avons. La peur

retient, l'amour chérit. La peur empoigne, l'amour lâche prise. La peur laisse de la rancoeur, l'amour soulage. La peur attaque, l'amour répare.

Chaque pensée, parole ou action humaine est fondée sur l'une ou l'autre émotion. Tu n'as aucun choix à cet égard, car il n'y a pas d'autre choix. Mais tu es libre de choisir entre les deux

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 23:08

Ce qui construit l'estime de soi, c'est de recevoir un amour inconditionnel quand on est un petit enfant « est-ce que mes parents, la famille dans laquelle je vivais m'ont fait évoluer dans ce bain d'amour inconditionnel » qui donne ce sentiment qu'on m'aime même si je suis polisson, même si j'ai des mauvaises notes à l'école, et que je peux prendre des risques, on ne me punira pas d'avoir échoué, on accepte que je fasse des choses, que je tente. Ca c'est un socle très important à l'estime de soi, mais après il y a tous les aspects éducatifs « est-ce que mes parents valorise cette réussite, est-ce qu'il me critiquait toujours quand j'échouais ou est-ce qu'au contraire est-ce qu'ils étaient compréhensif envers mes échecs. Et le 3e point points très important est comment mes parents se comportaient eux-même, « est-ce qu'ils étaient toujours dans l'incertitude, dans le doute de ce que vont penser les voisins, du jugement social, est-ce qu'ils avaient peur d'agir ».

La bonne estime de soi, ce n'est pas le narcissisme, se penser magnifique, supérieur aux autres. Au contraire, on s'appercoit que quand on progresse au niveau de l'estime de soi, ça aboutit à un oubli de soi. On a souvent une mauvaise lecture de l'humilité. L'humilité n'est pas se rabaisser, c'est simplement se dire « je ne suis ni inférieur ni supérieur », se dire l'egal des autres êtres humains. Je ne dois pas chercher à les dominer mais juste être à ma place au milieu de mes frères et mes sœurs humains.

En matière d'estime de soi, c'est souvent nous le vrai problème ce n'est pas les autres. On est souvent trop sévère. Il y a une sorte de perfectionnisme qui fait que les gens ont des exigences tiranynique vis-à-vis d'eux. En thérapie, on leur dit souvent qu'il faut que vous soyez votre ami, respectez vous.

La parfection, c'est une défence, une protection. C'est vouloir agir à coup sûr. Si je veux agir à coup sûr, je vais souvent renoncer à agir.

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19 décembre 2010 7 19 /12 /décembre /2010 13:23

Ecriture de soi.     On ne peut pas ruminer quand on écrit car on voit très vite qu'on tourne en boucle.

Méditation pleine conscience. Poser son esprit ici et maintenant. Arrêter de faire des choses et juste être ce que nous sommes à l'instant présent (comment nous respirons, comment est notre corps, quels sont les sons que nous entendons autour de nous

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